Akhal-Teke Magazine

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La littérature romanesque sur l'Akhal-Téké.

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Personne ici ne doit savoir qui suis-je.
J'ai été le premier utilisateur en France d'un Akhal-Téké, Shalar né en 1981 au Haras du 40ème Anniversaire de la République Socialiste du Turkménistan à Mary que j'avais importé en France via les services de Den Hartog en Hollande après avoir acheté ce cheval dans une vente aux enchères à Moscou.
Cet étalon fut acquit pour la discipline de l'endurance ou j'avais à l'époque, de très bons résultats.
Mais rapidement, Shalar fut contraint de cesser les courses car incapable de dépasser les 90 km en compétition. Ce n'est pas son métabolisme qui le freinait, bien au contraire, mais son ossature. Il avait une calamine osseuse qui vagabondait au niveau de ses métacarpes qui lui provoquait des boiteries.
Ensuite, en 1988, j'ai acquis un champion de race, Maksat étalon de 4 ans né au Haras Konsomol et Osman, 4 ans égallement, né à Stavropol pour les exploiter en compétition sportive. Maksat, sous la selle de Hubert Bourdy tourna rapidement en première catégorie. Ensuite, sous la selle de Pierre Guichard, cavalier de 2ème catégorie, Maksat gagna une puissance à Ajaccio à 2,07 m.
Osman fut entraîné en concours complet sous la selle de Marie-Christine Duroy, championne de France que j'avais rencontré sur des parcours de raids d'endurance.
Bien plus tard, au début des années 1990, j'ai importé directement des dizaines d'Akhal-Téké de presque tous les haras de la CEI, Daghestan, Russie, Turkménistan, Kalmoukie, Kazakhstan.
J'ai découvert, à travers cette activité, les perfidies du système de gestion de la race Akhal-Téké.
Les élevages possédaient des certificats vierges d'origines qu'ils remplissaient eux mêmes sans aucun contrôle de la MAAK. Mais comment avaient-ils ces certificats si la MAAK ne le leur communiquait pas ?
J'ai donc acheté des Pur-Sang qui n'en étaient pas et la société Russe agrémentée pour délivrer les certificats d'exportations ( Skoto-Import ) validait ces documents sans vérifier auprès de la MAAK.
J'ai voulu récupérer tous les volumes du stud-book de l'Akhal-Téké dont le tome 8 venait d'être édité.
Madame RIABOVA me certifiait qu'il n'existait plus de tomes 1, 2 et 3. 
J'ai pu prendre possession de ces livres au Musée du Cheval de Moscou en 1992.
Nous avons traduit ces tomes et avons découvert qu'un grand nombre des chevaux inscrits dans ces trois premiers volumes n'étaient pas des Akhal-Téké notamment la mère de Absent qui était de race Pur-Sang Anglaise.
En 1993 ou 1994, j'ai créé l'Association des Propriétaires et Utilisateurs de Pur-Sang Akhal-Téké qui avait en 1998 une cinquantaine d'adhérents.
Nous faisions un gros travail d'information en éditant chaque année, un bulletin de plus de 50 pages qui contenait la traduction de nombreux documents anciens de la MAAK et notamment les pédigrees des chevaux des 3 premiers tomes du Stud-Book.
Au milieu des années 90 est arrivé en France, Monsieur Jean-Pierre BUES qui était un cadre de la Société ELF ou Total expatrié au Kazakhstan qui c'est installé vers PAU. Il avait pour compagne, une jeune femme Russe. Dans ses bagages, quelques chevaux Akhla-Téké qui provenaient d'élevages de la région de Alma-Ati.
Rapidement, il a pris langue dans le milieu de l'Akhal-Téké français et était un ambassadeur zélé de l'Institut du Cheval de Riazan et notamment de Mme RIABOVA.
Par expérience, je peux affirmer que cette responsable du livre généalogique de l'Akhal-Téké n'avait qu'un seul objectif, celui de collecter les fonds nécessaires à la survie de son institution. On ne peut pas dire que la déontologie était de mise.
Quoi qu'il en soit, mon travail d'information en France a très mal été perçu à Riazan. Il a même été dit que j'avais volé dans ce lieu, les tomes 1, 2 et 3 du Stud-Book de l'Akhal-Téké. Ce devait-être en remerciement aux milliers de dollars que je laissais à chaque passage pour qu'au moins, les analyses de sang soient réalisées pour vérifier la compatibilité des déclarations de naissances dans les élevages.
En 1997 ou 1998, J.P Bues créé une autre association, l'Association Française du cheval Akhal-Téké et rapidement, il oeuvra pour que l'Akhal-Téké fut reconnu en France, chose dont je n'étais pas d'accord puisque c'était banaliser la race et incompatible avec les agissements de la MAAK et des éleveurs Russes.
Pour me faire plier, j'ai tout connu, les diffamations, les lettres anonymes aux Impôts et aux services des Douanes stipulant que j'importais des chevaux de Russie en toutes illégalité ou que les prix d'achats déclarés étaient minorés.
Devant de telles pratiques, je me suis retiré de toutes activités associatives et nous avons décidé de liquider notre association au profit de celle de Mr BUES.
A cette époque, il n'y avait dans le milieu de l'Akhal-Téké en France, aucun professionnel du cheval comme je l'étais en qualité d'éleveur de chevaux de courses ( Pur-Sang Arabe à travers Amalix, étalon classé 4ème au championnat de France modèle et allures pour les étalons de 4 ans en 1988 et grand gagnant en plat en France et étranger et éleveur de trotteurs français de courses avec des juments de 1er catégorie ).
Les gens qui venaient à l'Akhal-Téké était des personnes en recherche de notoriété à travers un produit ayant une histoire culturelle et difficile d'accès mais pas de cavaliers et encore moins de spécialiste de la zootechnie qui était ma formation de base.

La sélection en Russie est totalement différentes de celle du Turkménistan. Alexandre Klimuk, le réel responsable de la MAAK, voulait fabriquer un cheval '' rond '' plus proche de l'anglo que de l'Akhal-téké pour que les produits correspondent aux marché dans les ventes aux enchères ou auprès des novices ayant dans l'esprit, un modèle de cheval plus occidental donc moins anguleux que l'Akhal-Téké.
Ensuite, quand vous êtes un spécialiste de la sélection et de la génétique, nous savons tous qu'un ancêtre de la 4ème ou 5ème génération n'a plus d'influence génétique sur ces arrières descendants.
Continuer à parler de lignées comme le rabâche Riabova, est une hérésie totale. Ce qui importe, c'est le standard, les épreuves modèle et allures puis les épreuves sportives pour attribuer, au fil des années, des notes de sélection.
Tous cela, je le contestais ouvertement auprès de Tatiana Riabova et de Klimuk.
Par contre, au Turkménistan, le standard est très respecté et n'a rien à voir avec celui de Russie.
Nous avons un Akhal-téké arrondi en Russie et longiligne et anguleux au Turkménistan.
Qui a raison ?  Les Turkmène !!!! Ils ne tiennent pas compte des lignées puisqu'ils connaissent les mélanges qu'a subi l'Akhal-Téké au début 20ème siècle jusque dans les années 70.
Devant tant de dérive, je n'ai pas souhaité participer à la banalisation de l'Akhal-téké et encore moins cautionner les agissements des Russes.
Les bons étalons qui reproduisent bien en Russie viennent tous du Turkménistan !
Je ne vais pas non plus revenir sur tout ce que je lis sur l'Akhal-Téké en France qui ne sont que des histoires romanesques notamment celle de Gengim que je connais bien pour avoir participé à son importation avec deux autres chevaux en même temps dont un était destiné à Helmut KOHL et l'autre à John MAJOR.
C'est Monsieur Jean-Louis GOURAUD qui à oeuvré pour que l'histoire de Mazarine éclate au grand jour alors que tout le monde politique et journalistique de l'époque connaissait '' le secret ''. Jean-Louis Gouraud à été le '' Mediapart '' de l'époque.

Parlons un peu  du Conte Chamborant. Il fut le directeur du Kolkoze Ouldouz au Dagestan puis du haras Consommol à Ashgabad au Turkménistan. 
Quand nous avons traduit le Stud-Book de l'Akhal-Téké du volume 1 au volume 9 ( 1991 ), nous avons pu constater que la mortalité des poulains était exorbitante dans les haras sous la direction du Conte Chamborant.
Après ces constatations, je ne sais pas quel crédit donné à ce personnage qui n'a pas laissé, sous ses directions, une amélioration incontestable de la race et de ses effectifs.

En conclusions, si vous voulez réellement participer au développement de ce cheval fantastique, approchez vous des Turkmènes. Oeuvrez pour que le Stud-Book soit géré par les Turkmènes et copiez leurs modèles de sélection.
Tant que vous serez sous la tutelle de la MAAK, rien ne se passera, bien au contraire, vous allez décliner.
Et faites du sport avec vos produits car nous n'en voyons nul part sauf dans des disciplines pour poneys.

Frédéric Boudot












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